IT’S TIME TO OPEN THE BLACK BOXES FRANCE! #opentheblackboxes
OPEN CALL: Participate with one word
Send us the One word that best expresses that which currently:
- Frightens or threatens you the most
- You believe is in urgent need of protection
Participate: Here
More about the project:
The project IT’S TIME TO OPEN THE BLACK BOXES! is a participatory art project initiated by artist Danae Stratou. Living in Europe in this time of multiple crises, it is ever so easy to fall into a state of fear-induced paralysis. This art project is a reaction to such a prospect. Danae Stratou, invites you to actively participate in the project by contributing one word. By joining our “voices”, the project aims at activating a dialogue constituting, in itself, a collective response to our multifaceted predicament. By opening the ‘Black Boxes’ we symbolically bring to light the words that reflect what threatens us the most, or that which we are desperately eager to preserve
Ouvrez les boîtes noires ! Découvrez ce qui est en besoin urgent d’être protégé ou représente une menace immédiate.
Danae Stratou
L’artiste, née en Grèce, réalise des installations de grande échelle en extérieur et en intérieur. Dans ses oeuvres, elle recourt à différents médias, des éléments naturels aux technologies numériques comme la vidéo, la photographie, le son, le texte, l’architecture, afin de créer des environnements et installations audiovisuelles tactiles. En 2010, elle a initié et co-fondé Vital Space, une plate-forme artistique, globale, interdisciplinaire et cross-média. Elle a représenté la Grèce à la 48eme biennale de Venise en 1999.
It’s Time to open the black boxes
Il est facile de tomber dans un état de paralysie provoqué par la peur. Ce projet initié par Danae Stratou est une réaction à cette perspective. L’artiste basée à Athènes nous invite à proposer un mot qui exprime le mieux ce qui nous effraie, nous menace le plus ou ce qui a un besoin urgent d’être protégé. En joignant nos « voix », le projet souhaite apporter une réponse collective à une situation actuelle. Les mots collectés sont encapsulés dans cent boîtes noires, révélant simultanément nos peurs et espoirs lors de leur ouverture le 11 janvier.
Le parallèle avec les boîtes noires des avions, qui permettent de comprendre les raisons d’un accident a posteriori est volontaire, tout comme l’allusion à l’opacité des algorithmes qui nous gouvernent. « Nous ne devrions pas ouvrir ces boîtes noires lorsque le crash a déjà eu lieu mais en amont, afin de pouvoir en discuter et corriger le cours des événements sociaux et politiques avant que la catastrophe n’arrive », dit l’artiste. Elle s’intéresse à la manière dont l’art associé aux technologies est susceptible d’initier des discussions publiques par le développement de modèles et pratiques de démocratie directe.
Le projet a été inauguré à Athènes en Grèce en 2012. Il a depuis voyagé à Krems en Autriche en 2016 et Paris est sa prochaine étape en 2017. L’appel à participation est réactivé à chaque fois que le projet s’implante dans une nouvelle ville, pour une période de un à trois mois précédant l’exposition via un site web. Ainsi, les Black Boxes révèlent les préoccupations propres à chaque endroit. En Grèce, le mot dignité est celui qui est revenu avec le plus d’insistance alors qu’en Autriche s’exprimait plutôt la volonté de préserver les valeurs traditionnelles.